Posts filed under ‘Les projets’

Dernière ligne droite !

Auteur : Anne-Laure

Et voilà, la dernière semaine de travail intensif vient de s’ouvrir pour les trinômes… 1 mois c’est décidément une période trop courte pour pouvoir réaliser un business plan entièrement. Cependant, si l’on fait le bilan, se remémorant chaque instant (culture musicale..), le projet d’Amadou a considérablement évolué en 3 semaines.

Après l’analyse de la demande, nous sommes arrivés à la conclusion que la demande pour du prêt  à porter made in Sénégal existait, mais qu’elle était difficile à évaluer, notamment dans le contexte de crise économique actuelle. L’orientation importante a donc été de chercher une solution pour qu’Amadou puisse lancer sa boutique, mais en prenant le minimum de risque commercial.. d’où l’idée.. d’un lancement progressif en cherchant à s’auto financer au maximum.

Amadou va donc dans un premier temps commencer à produire et exposer ses produits de prêt à  porter dans son showroom existant (cf photos), et dans un réseau de boutiques partenaires. Des outils de communication seront élaborés, notamment un site internet vitrine, de façon à lancer la marque en prêt à porter.

Parallèlement, afin d’exercer une activité génératrice de capitaux, Amadou va se concentrer sur le marché des uniformes, marché sans aucun risque commercial, puisque les vêtements ne sont confectionnés que sur commande. Ce marché sera donc la vache à lait de l’activité, permettant de financer en grande partie à terme l’ouverture de la boutique.

Au delà du business model, nous avons également pu élaborer un mode d’organisation innovant, au niveau de la relation avec les salariés. Au niveau des salariés, Amadou a décidé d’organiser annuellement un concours du meilleur apprenti qu’il aura accueilli dans son atelier au cours de l’année. L’objectif est de permettre à chaque apprenti d’exprimer et de développer son style personnel, et de permettre au meilleur d’entre eux de présenter sa création lors d’un défilé. Les apprentis auront donc un temps limité pour réaliser un croquis de tenue, puis les 5 meilleurs pourront le réaliser et le présenter devant un jury de professionnels. Ce mode d’organisation permet de donner une chance à chaque talent de s’exprimer, et d’établir une relation durable de confiance fondée sur la solidarité au sein du secteur.

Maintenant le business model défini, cette semaine, nous allons rentrer dans le plan opérationnel (calendrier des étapes à suivre dans les 3 années à venir), et dans les prévisions financières… affaire à suivre, le bout du tunnel est encore loin! =)

Ci dessous un des défilés qu’amadou à pu réaliser =)



August 21, 2009 at 5:47 pm 1 comment

Voute nubienne

Auteur NDAO BARA

Alors une petite présentation du projet de Moussa Diouf sur lequel  je travaille avec TIBOR ASBOTH (Essec) depuis trois semaines. Il sagit d’un projet de construction de maisons en terre sans utilisation ni de fer ni de bois et sans coffrage et à travers toutes les techniques vernaculaires. Ces constructions coûtent 2 à 3 fois moins chers que les autres types de constructions et peuvent durer 50ans. A travers ce projet, nous voulons offrir la chance à tout le monde d’avoir une maison économiquement, esthétiquement et écologiquement décente tout en offrant aux jeunes des formations qui leurs permettront de pouvoir gagner leur vie avec leurs propres moyens. Ensemble construisons un monde sans soucis!!!!!!!

Moussa est partenaire terrain de l’organisation Lavoutenubienne.org

August 17, 2009 at 4:55 pm Leave a comment

Le Baobab

Auteur : Laurine

Petit rappel concernant le projet de Roger, sur lequel Abdoul Aziz et moi-même travaillons depuis maintenant 3 semaines. Roger souhaite développer des logiciels de gestion des écoles qui soient simples et abordables à destination des écoles les plus modestes. Il souhaite également distribuer des supports audiovisuels de formation à l’informatique aux enfants Sénégalais.

Cette semaine, Aziz et moi avions pour objectif d’évaluer la demande en logiciels de gestion en allant dans les écoles pour constater sur place comment les directeurs collectent et gardent les données sur les élèves et s’ils pouvaient être intéressés par un produit tel que le proposera bientôt Roger…

Deux constats se sont vite imposés :

– Dur de rencontrer les directeurs pendant les vacances scolaires

– Dur de contacter les écoles par téléphone car les données du Ministère sont anciennes et la plupart des numéros ne sont plus attribués (les lignes téléphoniques sont coupées quand les factures ne sont pas payées puis rouvertes avec un autre numéro).

Nous ne nous décourageons pas et nous rendons dans le quartier des Parcelles Assainies de Dakar. A l’école préscolaire et élémentaire Le Baobab, nous sommes accueillis par un vieux monsieur à l’apparence froide mais qui se révèlera être l’une des personnes les plus inspirante et touchante que j’ai pu rencontrer…(lire la suite

Continue Reading August 13, 2009 at 5:42 pm 1 comment

“Nos cultures, notre force !”

Auteurs : Malik / Awa / Christian

Lors des trois dernière éditions du Festivals Unis-Sons à Pikine dont il est directeur artistique, Malik a fait un constat : La zone périurbaine de Dakar regorge de jeunes talents qui ont du mal à accéder à des studios d’enregistrements professionnels pour exprimer leur art !

En effet les studios sont parfois inaccessibles niveau prix pour les jeunes des Banlieues.  

Dès lors Malik a décidé de travailler à la création d’un studio d’enregistrement à Pikine pour enregistrer ces jeunes talents, favoriser l’échange et promouvoir leurs créations au près du grand public. Ce studio vise aussi à offrir une formation aux nombreux jeunes aux métiers de la musique et de la culture en général (programmeur, ingénieur son, régisseurs etc..) et doit être basé sur un vrai model d’entreprenariat culturel, rentable par le biais de ces différentes activités. 

L’initiative de Malik peut avoir un véritable impact social. En effet 58% de la population des zones périurbaines de Dakar a moins de 20 ans et la situation économique, sociale et culturelle de ces zones ne permet pas leur vrai épanouissement.  

En plaçant la culture au cœur du développement des communes et banlieues, Malik avec son initiative souhaite remédier à cela en leur donnant de nouvelles perspectives et forces  afin qu’ils puissent participer aux processus de leur propre développement !

Malik travaille actuellement avec Awa ( étudiante en Business Sénégalaise) et Christian (étudiant en école de commerce Français) pour réaliser son projet.

 

Au programme :

  • Pitch
  • Visite/étude acteurs existants, besoins marché et Home studio existant.
  • élaboration Business Plan Social provisoire
  • Morphisme du projet et du modèle économique selon les nouvelles transformations de l’industrie de la musique (web, connect with fans…)
  • Contact partenaires potentiels (si vous etes intérréssés laissez nous un commentaire avec coordonnées =) )

Walabok !

August 5, 2009 at 9:34 pm 4 comments

La gestion informatique des écoles Sénégalaises : tout un programme !

Auteur : Laurine

En travaillant en tant qu’informaticien dans une association, Roger MBAYE a eu l’opportunité de mettre en place des salles informatiques destinées aux enfants dans les écoles Dakaroises. Lors de cette expérience, il a constaté que l’organisation des écoles souffrait de nombreuses lacunes : les directeurs des écoles ne savent pas combien d’élèves sont inscrits, ils ne connaissent pas les parents des élèves et sont donc incapables de les contacter en cas d’urgence, les élèves enregistrent eux-mêmes leurs notes sur des feuilles volantes faisant office d’évaluation scolaires…

Dans ces conditions, quoi de plus naturel pour un développeur informatique d’apporter sa contribution à l’amélioration de la gestion des écoles ? Roger décide de créer des logiciels de gestion et de les commercialiser aux écoles Dakaroises. Abdoul-Aziz et moi-même sommes en charge de l’accompagner dans cette mission ambitieuse. Cette mission est d’autant plus ambitieuse pour moi, dont les connaissances informatiques se limitent à l’utilisation de Gmail, Facebook et dont le fait d’écrire sur ce blog est une véritable mission en terrain inconnu. Inutile donc de préciser que je n’avais jamais entendu parler de logiciels libres ou open source. Ni une ni deux, toute open-source que je suis, je me lance dans des recherches sur le secteur informatique et je transforme le langage chinois de l’informatique en langage semi-compréhensible. Grand merci d’ailleurs à Christian, autre étudiant Français, qui m’aide beaucoup à comprendre les grandes lignes du secteur.

Sinon tout se passe bien à Dakar, l’ambiance est très bonne, les fous rires s’enchaînent au rythme des coupures de courant !

July 31, 2009 at 10:51 am Leave a comment

Mystery Shopping à Dakar : il faut pousser le taxi !

Auteur : Gabrielle        Projet : Sadia Création Bijoux

Mystrey Shopping

Ce matin, Amadou, Safiatou et moi, nous dirigeons vers le centre ville pour une visite terrain auprès des concurrents.

1ère partie du trajet en bus Tata (petit clin d’œil aux indiens) : le bus démarre,  les portes se ferment doucement mais je n’ai qu’un pied à l’intérieur… : ce n’est pas si différent du métro parisien !  Je parviens finalement à monter, avec l’aide de mes coéquipiers.

Pour le 2ème bus, aucun problème, je suis rôdée !

Une fois arrivés à destination, nous visitons différents points de vente, discutons avec les créateurs… : autant d’informations qui nous serviront pour élaborer notre plan Marketing et Commercial (à suivre dans les prochain billets).

Pour le retour, nous décidons de prendre un taxi, afin de gagner du temps et d’être plus à l’aise : mauvaise pioche !

300 mètres après le départ, le moteur cale. Le chauffeur tente de redémarrer, 1 fois, 2 fois, 3 fois… : rien. Nous sommes toujours au milieu de la route.

Seule solution : il faut pousser ! Les photos parlent d’elles-mêmes ! Heureusement, ce type de pannes n’est qu’occasionnel.

Mystery shopping Mystery shopping

July 30, 2009 at 8:32 pm Leave a comment

Des souliers pour petits pieds sénégalais

Auteur : Damien

En route pour Rufisque et l’atelier dans lequel les souliers d’Antoine, l’entrepreneur que j’accompagne en compagnie de Marie-Thérèse, sont confectionnés. Départ retardé de quelques heures, afin de mieux profiter de la promiscuité offerte par les bus Tata et de la chaleur du milieu de la journée. Les embouteillages permettent d’apprécier pleinement la pollution et le désordre organisé régnant le long de la route : enfants et adultes tendent aux transportés sacs plastiques pleins d’eau fraîche, paquets de mouchoirs ou encore noix de cajou en échange de pièces.

Dakar n’a rien à envier à Paris niveau congestion automobile. 1h30 de route plus tard, nous voici arrivés à Rufisque. Nous rendons visite aux fournisseurs locaux pour le cuir et la colle avant de nous diriger vers l’atelier, chez Assane, l’associé d’Antoine. Le soleil cogne sur la terre encore imbibée de la pluie de la nuit et qui tient lieu de route. Nous nous écartons de la route principale, occasion donnée pour certains marmots de voir leur premier « toubab ». Une fierté pour moi !

Arrivés à l’atelier. « Sala malikoum » à tout le monde, les confectionneurs, les femmes, l’associé, les enfants aux yeux écarquillés. La visite est rapide : dans une salle les semelles sont préparées, à la main ou à la machine ; dans une autre sont assemblés semelles et par-dessus des chaussures. L’atelier doit prochainement s’étendre en-dehors des limites de la maison pour accueillir de nouvelles machines, celles qui permettant de concevoir les souliers d’enfants partout au Sénégal. Pour l’heure, la production s’adresse aux populations de Dakar acceptant de payer plus pour avoir des souliers en cuir. En banlieue et dans les autres villes du pays, souliers locaux ou chinois, moins chers, ont les faveurs de la population.

Assane, Antoine, Marie-Thérèse et moi prenons le thé avant le repas. Il est 16h, notre arrivée était prévue plus tôt… Nous discutons des perspectives de l’entreprise, de la mission que nous comptons réaliser lors du mois d’août : dégager les orientations principales de l’entreprise pour en organiser la croissance avec une approche très pragmatique et couvrir un maximum d’arpions sénégalais avec une production locale ! Et nous voilà repartis pour Dakar, dans un car Tata. Assis, c’est une chance.

July 29, 2009 at 7:34 pm 1 comment

Project ID: Sadia Création Bijoux

Auteur : Gabrielle

Projet : Sadia Création bijoux

Entrepreneur : Safiatou DIATARA

Accompagnateurs : Amadou Mustapha NDIAYE et Gabrielle FICHER

Sadia Création Bijoux 

Safiatou souhaite que l’Afrique soit enfin considérée comme un vivier de bijoux élégants, raffinés et de qualité.

Sa stratégie : créer et vendre des bijoux « Made in Sénégal », puis transmettre ce savoir faire en formant, à terme, d’autre jeunes à cet art.

A partir de perles et de pierres semi précieuses venant du Sénégal, du Ghana, du Mali ou d’Europe, elle réalise entièrement à la main, des bijoux alliant tradition africaine et modernité : colliers, bagues, tours de rein, boucles d’oreille…  

Classiques, extravagants, fantaisie, ethniques, il y en a pour tous les goûts !

Elle distribue ses bijoux depuis 3 ans et souhaite être encadrée dans la gestion financière et la commercialisation de ses produits.

Notre rôle : L’accompagner dans le développement commercial et la maximisation de l’impact social de Sadia Création Bijoux !

Au programme : étude terrain, test consommateur, brainstorming, définition d’une stratégie commerciale, proposition d’un outil de gestion, démarchage de distributeurs…

A suivre…

July 29, 2009 at 1:20 pm Leave a comment


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